ASSOCIATION DES SKIEURS DE LUCHON SUPERBAGNERES

A.S.L.S

Association des Skieurs de Luchon Superbagnères

INFOS NUMERO 21

Exceptionnellement, je ne commencerai pas mon compte-rendu par les informations concernant Superbagnères mais pour vous dire quelques mots sur notre séjour à Val-d’Isère pendant les championnats du monde de ski.

Nous étions sept membres de l’association à être venus à Val-d’Isère ainsi que quatre enfants. Deux membres, Pascal et Christophe BURDILLAT, ont participé en tant que bénévoles à cette grande manifestation.

Questions climatiques : pas mal de neige mais pas les gros flocons que l’on rencontre dans les Pyrénées mais une neige très fine, deux ou trois matinées ensoleillées, une seule journée de beau temps, mais particulièrement froide. A titre d’exemple : sur le glacier nous avons eu jeudi – 18° et samedi quand nous sommes partis, il faisait – 19° à Val-d’Isère, ce qui nécessite vous le comprendrez des vêtements performants et une bonne santé pour résister à ce froid.

En ce qui concerne l’ambiance de Val-d’Isère, c’était absolument extraordinaire, des orchestres un peu partout, des bandas, un peu comme la fête des fleurs mais sans les chars mais pendant une semaine entière.

Dès lors, les nuits furent courtes car toute cette animation entraînait une vie nocturne importante avec des gens qui pouvaient crier toute la nuit. Quant aux dameuses, elles travaillaient toute la nuit. Dès lors, une semaine pas très reposante au niveau du sommeil.

En ce qui concerne les courses, on peut dire que tout était remarquablement organisé, beaucoup de spectateurs. Chaque jour de compétition, il y avait entre trente et trente deux mille personnes, ce qui était assez impressionnant, avec une vue absolument magnifique sur la face de Bellevarde, le tout accompagné d’écrans géants, d’animations, de sponsors etc…

Ce qui était également très impressionnant, c’est le nombre de bénévoles (plus de mille). Le matin, lorsque l’on partait skier, on voyait près de trois cents personnes sur la face de Bellevarde avec des pelles en train d’enlever la neige, d’autres en train de lisser. La piste était arrosée pour qu’elle soit véritablement verglacée.

Je trouve extraordinaire qu’un sport puisse avoir autant de bénévoles dont certains avaient des postes particulièrement difficiles notamment tous ceux qui se trouvaient sur les pistes.

C’est donc une expérience extrêmement intéressante que d’assister à des championnats du monde comme ce doit l’être d’assister aux jeux olympiques.

Nous sommes revenus samedi, Val-d’Isère – Luchon, ce qui représente 870 kms pour retrouver la douceur de nos Pyrénées et pour constater qu’il avait beaucoup neigé dans Luchon et à Superbagnères.

Dimanche, nous sommes allés skier bonne neige à Superbagnères, temps magnifique mais après une semaine de débrayables il faut avouer que la remontée au CECIRE est particulièrement longue.

HOUNT ESTRETE n’était pas damée alors que je m’attendais, après la bonne nouvelle que la coulée avait enfin pu être évacuée, à trouver une piste parfaitement lisse et une neige de velours. Ce furent, au contraire, bosses et passages obligatoires par le bois des Coqs.

Je dois maintenant aux membres de l’association qui m’ont tenu informé de leur semaine de vous dire quelques mots sur ce qui s’est passé à Superbagnères.

Tout d’abord, beaucoup de neige, des avalanches qui ont coupé la route de Superbagnères, également celle de Peyragudes, station qui fut encore une fois privée d’électricité, et des voitures littéralement noyées par la neige qui a fait que Jean-Yves LAFAILLE s’est fait interpellé par un monsieur qui lui reprochait de marcher sur sa voiture.

Il fut pardonné car il aida Philippe de la PLETE à enlever la neige qui obstruait sa porte et ses vitrines.

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J’ai reçu une lettre du maire de Luchon, Monsieur Louis FERRE, en date du 29 janvier 2009 m’indiquant « quelle fut ma surprise de trouver un compte-rendu signé par vos soins dans un journal au milieu de rumeurs et de ragots » et il me proposait une rencontre pour discuter avec notre association.

J’ai répondu par courrier du 3 février pour expliquer à nouveau les circonstances dans lesquelles mon article était paru dans le Petit Commingeois, sans que j’en ai été informé et sans que j’ai adressé à ce journal cet article qui était destiné aux membres de l’association.

Je lui ai rappelé également les buts de l’ASLS et les raisons de la création de cette association.

J’ai reçu par retour un courrier me fixant un rendez-vous pour le 20 février à 18 heures, rendez-vous auquel était également convié Monsieur Pierre SAINT-MARTIN, vice président de l’ASLS qui avait également écrit au maire.

Le rendez-vous a duré trois quarts d’heures, il a permis de dissiper les malentendus.

Vous savez, comme moi, que les relations humaines sont complexes entre ceux qui comprennent le contraire de ce que vous dites, ceux qui interprètent vos pensées et vous-même qui pouvez vous faire mal comprendre, d’où la nécessité de se parler clairement et franchement, parfois se justifier.

A tout cela, se rajoutent des rumeurs et ceux qui font courir sur la station des fausses informations, raison pour laquelle j’ai déjà écrit que l’information était l’ennemi de la rumeur et que Superbagnères a suffisamment de problèmes sans que l’on en créés qui n’existent pas. A titre d’exemple : Monsieur le Maire a tout de suite indiqué qu’il était faux de prétendre que le câble du téléporté était en très mauvais état et qu’il fallait le changer d’urgence. Cette information m’était parvenue, je n’en avais pas parlé car elle avait été infirmée par un membre de l’ESF et de manière générale, un peu comme Saint-Thomas, je ne préfère parler que de choses que j’ai vues moi-même ou dont je suis sûr des sources.

Les sources que je vais pouvoir vous donner sont le résultat de l’entretien que nous avons eu avec le maire de Luchon, qui a permis tout d’abord de parler de l’association, de ses objectifs qui vont tous vers le soutien à ceux qui peuvent faire progresser Superbagnères. L’ASLS doit permettre au SIGAS de s’appuyer sur les souhaits des skieurs, et leurs désirs de modernité et de notamment de débrayables.

Cela nécessite que nous soyons reconnus par la commune et le SIGAS, que nous soyons représentatifs. Cette reconnaissance impliquant notre invitation à participer au Comité de Station puisque nous avons vocation à faire passer le message des skieurs.

J’ai bon espoir que notre sollicitation soit entendue.

Nous avons également abordé les différents problèmes de la station.

Le débrayable ne sera pas fait en 2009. En effet, les travaux devraient commencer dès le mois d’avril. Or, la commune de Castillon doit modifier son POS car le débrayable passerait au dessus d’une forêt classée qui n’existerait plus mais qui nécessite un certain nombre de formalités administratives. Nous espérons les débrayables pour la saison 2010-2011.

Ensuite a été abordé le problème des dates d’ouverture et de fermeture de la station. Contractuellement, il est prévu que la station ouvre le premier week-end de décembre mais en ce qui concerne la fermeture, il s’agit d’un accord qui intervient entre le SIGAS et ALTISERVICE en fonction de l’enneigement et de la fréquentation.

D’après ce qui nous a été indiqué, le directeur général d’ALTISERVICE ne semble voir que la rentabilité. Pour lui, l’idéal serait une station qui n’ouvrirait que le week-end et pendant les vacances scolaires, il souhaiterait la fermeture au 28 février.

Alors que nous souhaitons tous que la fermeture soit au moins fin mars et plus si la neige est bonne, vers les vacances de Pâques.

Nous sommes tous d’accord sur ce point, surtout que la très grande majorité de nos membres ont une carte « saison », nous serions lésés si la saison ne durait pas les quatre mois habituels. Déjà les deux dernières années, l’amortissement du forfait « saison » par manque de neige et réduction des pistes fût limite. Il serait invraisemblable que l’année où nous avons le plus de neige (je rappelle qu’il a neigé depuis l’ouverture de la station toutes les semaines) que l’on ne fasse pas une saison pleine et entière.

D’ailleurs, la saison doit s’analyser globalement et non pas sur les quelques semaines de vacances. Cela concerne bien évidemment les skieurs mais aussi les commerçants, les restaurateurs, ceux de Superbagnères mais également ceux de Luchon qui vivent des sports d’hiver sans compter bien évidemment le personnel, les saisonniers, qui ont besoin des revenus d’une saison complète pour faire vivre leur famille.

C’est un ensemble économique qui nécessite attention même pour les financiers qui gèrent actuellement les entreprises et le monde avec des résultats que l’on connaît.

Je puis vous assurer que votre association sera très vigilante et fera les démarches nécessaires pour qu’il n’y ait pas de fermeture anticipée et nous appuierons les efforts du SIGAS et des communes qui le compose pour que le droit des skieurs soit respecté.

Le maire nous a également confirmé la création du tunnel à la remontée de la RECORD pour éviter le croisement dangereux. Il regrette également que la DIREN ait refusé l’aménagement du prolongement du téléporté pour redescendre vers la piste des ESTIVES qui longe le CROQUE VITE.

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Pierre SAINT-MARTIN m’a donné quelques documents anciens sur Superbagnères. Après la saison, je vous ferai un petit condensé historique car cela est très intéressant.

Sachez toutefois que la crémaillère a fonctionné pour la première fois en 1912. A ce moment-là, il n’y avait pas de route. Elle mettait trois quarts d’heure pour arriver au Grand Hôtel et c’est véritablement le début du ski à Superbagnères.

Aussi, je pense que l’on pourrait déjà prévoir, au moins dans sa tête, de fêter le centenaire du ski à Superbagnères en 2012. Cela peut être l’occasion de grande fête, d’une importante course de ski en faisant venir des champions, si l’on peut. Ce serait une bonne pub pour Superbagnères mais cela n’est envisageable que si nous avons les débrayables. Sinon il vaut mieux faire silence et ce serait bien dommage.

Ce bulletin est également une occasion de faire passer des messages car il y a parmi nos membres des conjoints qui ne skient pas et qui se promènent sur le plateau ou qui montent sur les crêtes. A ce sujet, il nous est signalé que les piétons se trouvent en contact direct avec les skieurs lorsqu’ils montent vers la crête. Ces personnes sollicitent, je pense à justes raisons, que soit balisé un passage piéton avec des panneaux de signalisation qui éviterait cette difficulté

Je vous dirai assez peu de choses du week-end des 21 et 22 février tant il a fait beau, une neige excellente mais de nouveaux, des coulées menacent le bas d’HOUNT ESTRETE.

Par contre, j’ai d’autres informations moins plaisantes à vous donner. D’abord plusieurs blessés au sein de l’association : Patrick MORTAGNE qui s’est cassé l’épaule, Sophie DE FREJAQUES qui a une entorse du genou et Marie FAIVRE, fille d’Olivier et Claudine FAIVRE, qui à 16 ans vient de s’arracher les ligaments croisés. Nous pensons à eux et nous leur souhaitons un prompt rétablissement ainsi qu’à une enfant du ski club qui s’est cassée l’humérus.

L’autre mauvaise nouvelle des vacances fut l’incendie de la cuisine de la PLETE qui empêche Philippe et Léna de préparer les succulents repas qu’ils proposent à la clientèle. Ils ont toute notre sympathie et nous espérons qu’ils puissent rapidement régler leurs difficultés.

En ce qui concerne les prochaines activités de l’association, je vous ai déjà parlé d’une démonstration de dameuse que nous organiserons après les vacances. Nous attendons également le retour de Pascal BURDILLAT pour organiser une soirée avec son frère et ceux qui ont participé aux championnats du monde pour vous faire un compte-rendu, vous montrer quelques photos et vous expliquer le travail des bénévoles, les contacts avec les champions. Je pense que cela peut être une soirée très intéressante que l’on pourrait peut-être organiser sous la forme d’un dîner débat.

Je suis à votre disposition pour toute information que vous souhaiteriez faire passer dans ce bulletin, des idées que vous pouvez avoir. Chacun a son rôle à jouer qu’il soit membre du bureau, du conseil d’administration ou simple membre. Personnellement, je ne fais aucune hiérarchie, j’essaie d’animer au mieux cette association et j’en profite pour vous dire que j’ai été très sensible aux mails de remerciements que j’ai reçus après notre journée du 31 janvier.

Vous trouverez, en fichier joint, l’appel de cotisation pour ceux qui n’ont pas réglé, avec les coordonnées de notre nouveau trésorier. J’invite ceux qui reçoivent ce mail et qui ne sont pas encore adhérents de bien vouloir s’ils le souhaitent adresser la modeste cotisation de 15 euros avec cette précision que très prochainement, je serai dans l’obligation d’arrêter l’envoi des mails pour ne les réserver qu’aux membres cotisants.

Il est important pour nous d’avoir le maximum d’adhérents car c’est notre représentativité qui est en jeu. Photocopiez les appels de cotisations, faites connaître l’ASLS à vos amis, il y a encore beaucoup de skieurs réguliers à Superbagnères qui ne nous connaissent pas, c’est dommage pour eux et pour nous.

Notre journée a fait l’objet d’articles de presse. J’ai pu récupérer celui de la Gazette que je vous envoie après l’avoir scanné en courrier joint. Je vous fais parvenir aussi la nouvelle composition du bureau et une photo de Val-d’Isère.

Bien amicalement à tous et bonne semaine.

Robert RIVES