ASSOCIATION DES SKIEURS DE LUCHON SUPERBAGNERES

ASSOCIATION DES SKIEURS DE LUCHON SUPERBAGNERES

ASLS INFOS 125

 

A.S.L.S

 

Association des Skieurs de Luchon Superbagnères

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INFOS NUMERO 125

 

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Chers amis,

Les vacances sont terminées avec une affluence record puisque SUPERBAGNERES a connu juste avant le réveillon de fin d’année 6000 skieurs pendant deux journées.

Même s’il y a eu quelques attentes aux remontées mécaniques l’ouverture de la totalité du domaine a permis un étalement des skieurs.

Pour poursuivre les informations de ma dernière lettre, je dois revenir sur la journée du 27 décembre qui a été particulièrement dramatique.

En effet la route n’ était pas ou très mal déneigée, alors que le téléporté était toujours en panne. Le parking de Téchous n’était pas déneigé, celui du plateau était complet, les voitures se garant tout le long de la route sur plusieurs kilomètres, sans navette et sans billetterie à la cabane de Téchous ce qui aurait évité de faire descendre des skieurs sans forfait .

Deux heures d’attente pour prendre le bus à Luchon, avec une rotation très lente en raison de l’état de la route, voitures en travers etc...

Un de nos membres a fait demi-tour au niveau de Ravi pour partir à Baqueira, avec une route parfaitement déneigé à partir du col du portillon, c’est-à-dire du côté espagnol.

Il y a un véritable problème de déneigement dans le département de la Haute-Garonne puisque le même problème se pose pour Peyragudes. Alors qu’en Espagne et dans les Hautes-Pyrénées les routes sont parfaitement déneigées.

Ce problème est un véritable handicap pour SUPERBAGNERES surtout lorsqu’il y a une panne du téléporté.

Je pense que hormis cette journée noire les skieurs ont été satisfaits de la qualité de la neige et de l’accueil de la station.

A noter la mobilisation du personnel qui a fait son possible pour récupérer la pièce défectueuse travaillant dans la nuit pour que le téléporté fonctionne dès le samedi matin.

Hormis le problème évoqué précédemment, il est regrettable que le dimanche 29 décembre, journée de grande affluence, le secteur du CECIRE côté Hount Estrete soit resté fermé toute la journée en raison d’une dameuse en panne avec son câble sur une longue distance. Même si les techniciens sont venus la réparer il paraît assez incroyable qu’elle n’ait pu être déplacée permettant l’ouverture des pistes.

Même  difficulté  pour le téléski d’Arbesquens dont le câble n’était toujours pas remis dimanche dernier ,malgré la neige tombée samedi soir qui aurait permis d’emprunter les pistes noires.

A noter  également de la neige à canons verglacée que nous avons rencontré à plusieurs reprises, qui aurait certainement nécessité un petit coup de dameuse pour éviter de passer d’une bonne neige damée à soudainement une partie complètement verglacée, ce qui est évidemment extrêmement dangereux.

Et enfin le problème récurrent des taches noires projetées par les câbles des télésièges sur les blousons lors de pluie ou de neige

D’autre part la station plus précisément la régie a engagé un directeur technique compte tenu semble-t-il de certaines difficultés.

Je dois dire que toutes les difficultés dont je me fais l’écho est le ressenti non seulement des membres de l’association mais également de skieurs que j’ai rencontrés.

 

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Les élections municipales se préparent et déjà quelques programmes se font jour.

Il m’a été demandé d’interroger les différents candidats pour connaître leurs projets pour SUPERBAGNERES.

Deux points majeurs intéressent les skieurs, le débrayable vers le CECIRE et le téléporté.

Même si nous ne voulons pas entrer dans une polémique politicienne, il serait incompréhensible que SUPERBAGNERES soit la seule station d’importance des Pyrénées à ne pas avoir de débrayable et continue à supporter des télésièges lents et obsolètes.

Il serait désolant que certains qui avaient prévu ce changement le condamne à l’heure actuelle.

Peut-on s’embarquer dans des projets au rabais qui nous pénaliseraient pendant des décennies ?

Nous devons avoir l’ambition de moderniser la station et trouver les financements nécessaires.

Sur ce point nous aurons l’occasion d’en rediscuter dans les prochaines semaines.

A ce sujet nous essaierons d’être le plus précis possible en nous appuyant sur des déclarations ou sur des écrits afin d’éviter des rumeurs.

Notre assemblée générale se prépare , elle aura lieu le 22 février ,réservez cette date ,le matin notre course de ski, le soir AG ,remise des prix et le cocktail dînatoire à la Rotonde, puisque nous essayons chaque année un nouveau lieu.

Je souhaite également remercier tous les restaurants de la station non seulement pour la qualité de leurs mets mais aussi pour l’accueil qu’ils font aux skieurs et l’amabilité dont ils font preuve malgré l’affluence.

Même remarque pour le personnel de la régie toujours très aimable et serviable à chaque remonte-pente.

Je ne peux terminer sans vous souhaiter à tous une excellente  et très heureuse  année  ,une bonne santé et  un excellent ski pour cette nouvelle saison.

Bien amicalement à tous.

Robert RIVES

le 8 décembre 2014.

PS : en cas de changement d’adresse mail oubliez pas de me faire parvenir  la nouvelle adresse pour ne pas avoir d’interruption des ASLS INFOS.

N’oubliez pas de régler votre cotisation, bulletin joint.

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POUR INFO UN ARTICLE PARU DANS L’INDEPENDANT

Le ski, un sport de riches ? Donnez-nous votre avis

 

Description : http://images.lindependant.fr/images/2014/01/07/le-ski-un-sport-de-riches_379241_516x343.jpg

L'idée est tenace. Pourtant, les stations de ski ne roulent pas sur l'or malgré de bons taux de remplissage et un prix du forfait qui grimpe chaque année.

Combien de fois a-t-on entendu, ou même affirmé, que la pratique du ski était un loisir cher, loin d'être accessible à toutes les bourses ? Entre le forfait, l'achat ou la location du matériel, l'hébergement pour ceux qui viennent de loin, le coût du trajet pour les autres, l'alimentation…, l'addition est rapidement salée. Alors, le ski, sport de riches ? "C'est évident !", reconnaît sans détour Bernard Malus, président de la section Pyrénées du syndicat Domaines skiables de France (DSF). "J'en conviens, le ski n'est pas un 'sport cadeau'. Mais il n'y a rien de nouveau à cela, la crise n'y est pour rien : ceux qui ont des fins de mois difficiles ne venaient pas non plus avant".

Le ski le moins cher du monde ?

Jérôme Meunier, directeur de la station des Angles, est plus tempéré : "En France, nous avons le ski le moins cher du monde", juge-t-il. Une affirmation un peu péremptoire, la République tchèque ou la Slovénie proposant des forfaits et des hébergements meilleur marché. Une chose est sûre cependant : à domaine comparable, le ski français est moins cher que ses voisins suisses, italiens ou autrichiens. Et fabriquer du ski coûte cher. "Le ski entraîne des frais d'exploitation très lourds et il faut amortir les investissements que les stations consentent. Malgré cela, le forfait ne représente que 17 % du coût total d'un séjour à la neige", avance Jérôme Meunier. "Faire tourner une station coûte de plus en plus cher : le gasoil pour les dameuses, l'électricité, la hausse des charges avec la TVA passée de 5,5 à 10 % en à peine plus d'un an, énumère Bernard Malus. Mais une station est une collectivité, il n'y a pas d'actionnaire à rémunérer. Quand elle fait des bénéfices, ils sont investis pour améliorer le produit. Il n'y a qu'à regarder des images du ski dans les années 80 : il serait impensable de proposer ça aujourd'hui".

Le forfait grimpe moins vite que les remontées

Et le prix du forfait, d'après les professionnels, grimpe beaucoup moins vite que celui des appareils de remontées mécaniques, qui a crû de 50 % en huit ans, soit deux fois plus vite que celui du forfait moyen. De plus, "seulement une minorité des skieurs paie le prix fort. Sur un forfait journée affiché à 37 euros, le prix moyen est de 24 euros", argumente le patron du DSF Pyrénées. Mais le forfait n'est qu'une dépense parmi d'autres : pour un euro englouti sur le domaine skiable, sept euros sont déboursés à côté. "Derrière le forfait, c'est toute une économie montagnarde qui tourne. Les Neiges catalanes, ce sont 5 000 emplois directs ou indirects", signale Jérôme Meunier. Les stations font donc tout pour chouchouter les fondus de ski, enclins à délier les cordons de la bourse à condition de profiter d'un produit de qualité.

Ces dernières années, les stations des P.-O. ont consenti des investissements importants pour conserver et satisfaire cette clientèle toujours plus exigeante : enneigement de culture, remontées mécaniques performantes, damage. "C'est une nécessité de procéder à des investissements", explique le directeur des Angles. Même si, parfois, cela ressemble à un pari : à 300 000 euros la dameuse, cinq millions le télésiège débrayable six places, l'équilibre financier est fragile. La station de Puigmal-Cerdagne n'y a pas résisté. Celle de Puyvalador est dans une situation difficile. Le client, lui, n'en a cure. Bernard Malus ose une comparaison :"C'est comme au restaurant. Si c'est bon, que vous vous faites plaisir, vous payez sans chipoter. Par contre, si c'est mauvais, ça a beau être trois fois moins cher, c'est toujours trop cher".

SONDAGE

Le ski est-il un sport de riches ?

 84.7 %Oui

 13.7 %Non

 1.6 %Sans opinion

 



08/01/2014
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