ASLS INFOS N° 299
A.S.L.S
Association des Skieurs de Luchon Superbagnères
INFOS NUMERO 299
Bonjour à tous,
Après l’annonce de l’absence du téléporté pour la saison d’hiver 2022/ 2023 en raison de la guerre en Ukraine et de l’absence du Puma, beaucoup s’interrogent sur la réalité annoncée d’une ouverture début décembre.
Le projet était-il, dès le début, réalisable ?
En effet il ne s’agit pas d’un retard de quelques semaines mais de plusieurs mois puisque l’ouverture n’est prévue qu’à la fin du printemps presque à l’été.
Quoi qu’il en soit, c’est la sidération dans Luchon, que ce soit chez les commerçants, malgré un communiqué de leur association assez enthousiaste quant à l’avenir, que pour tout ceux qui fréquentent notre belle station, au premier rang desquels les skieurs qui pour l’instant ne sont pas véritablement informés sur la façon dont va se dérouler la saison.
C’est flou le plus complet, des rumeurs laissent supposer que les seniors ne pourraient pas skier pendant les vacances et pendant les week-ends.
Donc que si votre conjoint est plus jeune, impossible de skier avec elle pendant ces périodes, ainsi qu’avec vos enfants pendant les vacances.
Flou pour les places de parking sur le plateau, avec des réservations qui seraient « réservées » à certains mais pas à d’autres qui devront prendre le bus !!!
Il est acquis que nous n’aurons pas la crémaillère express, mais il faut trouver des solutions pour un impact le moins pénalisant possible.
Déjà pas mal de membres de l’association m’ont téléphoné ou écrit pour faire part de leur désarroi.
Certains ont pris le forfait saison à Peyragudes qui est déjà en vente, d’autres envisagent d’aller à Baqueira et il est à craindre que les toulousains qui n’ont pas de résidence dans le Luchonnais se reportent vers d’autres stations plus accessibles comme Saint Lary, les stations de l’Ariège dont Ax les thermes ou même Font- Romeu.
Déjà l’école de ski a subi des désistements et les réservations sont très faibles.
Il faut par conséquent trouver des solutions, le département propose des autobus avec des départs tous les quarts d’heure, mais cela nécessite de faire rapidement l’appel d’offres, de trouver les bus mais aussi les chauffeurs dont on nous a annoncé la semaine dernière qu’il en manquait 4000 en France.
Au surplus tous les chauffeurs ne sont pas aptes à conduire des autocars en montagne avec de la neige sur la route.
Il est certain que ceux qui skient souvent et notamment en semaine préféreront la voiture, et l’on espère que des places seront réservées pour ceux qui ont des forfaits saison.
Il a été annoncé dans la presse que 200 places seraient réservées pour le personnel et les commerçants du plateau ainsi que pour les clients du grand hôtel.
Que l’on réserve une trentaine de places pour les saisonniers cela paraît évident, que l’on réserve autant de places pour des clients de l’hôtel qui vont laisser la voiture une semaine sans la bouger, cela est incompréhensible, alors que ces voitures seraient tout aussi bien au parking du Téchous, l’hôtel faisant son affaire personnelle d’un mini bus pour le va-et-vient entre l’hôtel et le parking du bas.
On a au contraire tout intérêt qu’il n’y est presque plus personne le soir sur le plateau afin de permettre en cas de neige un déneigement complet qui garantira un maximum de places de parking.
Il ne sera plus question, on l’espère, de pousser la neige sur les côtés mais plutôt de l’emporter, ainsi que d’enlever les plots inutiles pour avoir le maximum de places.
Il faudra également comme à Peyragudes une équipe pour placer les voitures afin qu’elles soient bien garées pour aucune perte de place.
Ce sera à l’évidence une saison difficile, il ne faut pas non plus décourager ceux qui monteront en voiture dont beaucoup sont des clients fidèles de cette station, qui prennent le forfait saison depuis des décennies, qui font vivre les restaurants de la station.
Il ne faut pas oublier que dans toutes activités y compris commerciales, les habitudes peuvent se perdre très rapidement, les clients pouvant trouver ailleurs un autre domaine de ski qui va leur convenir.
Pour terminer je suis monté cet après-midi à SUPERBAGNERES, où j’ai pu constater avec plaisir que les travaux avaient pris de l’ampleur et avances-en ce moment au pas de charges avant les premières neiges qui sont déjà tombées en haut du Vénasque.
Amitiés à tous.
Robert RIVES.
Le 26 septembre 2022