ASLS INFOS 48
A.S.L.S
Association des Skieurs de Luchon Superbagnères
INFOS NUMERO 48
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Peu de chose à dire sur ce week-end.
La neige était bonne. Un peu de monde,l’ on constate que cette année, au mois de mars, même après les vacances de février, pas mal de personnes continuent à aller au ski, ce qui est très encourageant.
D’après ce que j’ai pu apprendre, ALTISERVICE aurait décidé de fermer la station le 6 avril, c'est-à-dire au lendemain des fêtes de Pâques, ce qui est une excellente nouvelle.
Cette ouverture prolongée aurait peut-être pu permettre la réouverture du CECIRE puisque les travaux auraient pu être entrepris pendant ce laps de temps.
Par contre, on n’entend parler absolument de rien sur des travaux qui pourraient être effectués pour améliorer les installations de Superbagnères. Pourtant, nous sommes en période électorale et rien n’est annoncé à ce sujet, ce qui aurait tendance à m’inquiéter.
En ce qui concerne les prochaines activités de l’association, elles vont maintenant être limitées, mais je pense que nous pourrons faire comme l’année dernière un repas de fin de fin de saison. Reste à déterminer le week-end, peut-être le dimanche 28 mars pour éviter beaucoup d’absence pendant le week-end de Pâques. Nous pourrons en discuter le week-end prochain avec ceux qui seront présents pour mettre au point les modalités de ce repas.
D’autre part, je vais faire un compte rendu de notre assemblée générale que je ferai diffuser dans la presse. Il est important de renouveler ce type d’article pour bien démontrer que les skieurs de Superbagnères entendent obtenir une évolution nécessaire et souhaitée par tous de la station de Superbagnères.
Pour terminer, nous ne pouvons que regretter qu’il y ait eu encore un décès dans les Pyrénées ce week-end puisqu’un homme a perdu la vie à Saint-Lary après une chute.
Cela me donne l’occasion de dire quelques mots sur l’absence de service médical dans pas mal de stations.
C’est notamment le cas à Superbagnères où s’il y a des pisteurs secouristes, il n’y a aucun médecin, ni aucune infirmière. J’ai pu en faire l’expérience. Pour la moindre blessure, il faut descendre à Luchon et essayer de trouver un médecin qui veuille vous prendre en urgence. Si c’est plus grave, le départ vers Saint-Gaudens ou Toulouse est absolument nécessaire.
Quand on pense que dans le moindre établissement scolaire, il y a au moins une infirmière, dans les stations de ski où il peut y avoir plusieurs milliers de personnes, comme à Superbagnères, il n’y a strictement rien.
Cela démontre que la diminution considérable du corps médical a des conséquences qui parfois peuvent être dramatiques.
Le ski est un sport relativement dangereux, les collisions sont de plus en plus fréquentes et l’on voit bien que l’absence de médecin à Super ou d’un service d’urgence à Luchon fait véritablement défaut.
Sur cette dernière réflexion, je vous souhaite à tous une excellente semaine.
Robert RIVES
Le 15 mars 2010