ASSOCIATION DES SKIEURS DE LUCHON SUPERBAGNERES

ASSOCIATION DES SKIEURS DE LUCHON SUPERBAGNERES

ASLS INFOS 187

 

A.S.L.S

 

Association des Skieurs de Luchon Superbagnères

https://asls.blog4ever.com

 

INFOS NUMERO 187

 

 

Chers amis,

 

Je pense que nous sommes nombreux à naviguer tous les jours sur Internet, un coup d’œil sur la météo, un coup d’œil sur la webcam de SUPERBAGNERES sur laquelle on scrute l’état de la neige déposée par les différents canons et voir blanchir la piste du lac qui permettrait de monter vers le CECIRE.

 

Le secteur TECHOUS, par contre, nous montre toujours sa belle prairie.

 

Au désespoir des restaurateurs, hôtelier, commerçants de la station et des skieurs la saison commence aussi mal que l’an passé.

 

Par contre l’on peut constater une mobilisation extraordinaire du personnel de la Régie qui fait au mieux avec les conditions climatiques et qui cette année a pu réaliser des prouesses.

 

Des prouesses nous en avons eu également à Peyragudes où le week-end dernier le ski était  extrêmement agréable, bonne neige bien damée, pas de cailloux , sous un soleil magnifique.

 

Le seul inconvénient, mais semble-t-il comblé cette semaine par les canons, fut le retour station.

En effet, je  ne vous recommande pas de monter en chaussures de ski, avec dans les bras les skis et les bâtons pour monter sur trois palettes afin de pouvoir accéder à un télésiège non débrayable qui certes a été ralenti au départ mais pas à l’arrivée.

Arrivée où l’on devait sauter sur une autre palette, avec la peur de prendre le télésiège suivant sur la tête, toute perte d’équilibre entraînant  nécessairement de s’allonger à plat pour éviter d’être blessé.

 

Mais après tout nous sommes des sportifs.

 

Sur ces entrefaites nous avons pu lire dans la presse qu’il y avait besoin de 500 millions d’euros pour améliorer et moderniser les stations de ski.

Faire l’état des besoins, les chiffrer est finalement assez facile, avoir les financements est une autre paire de manches, même si à la clé c’est l’activité économique des Pyrénées et l’emploi qui sont en jeu, tout en permettant aux jeunes de rester au pays.

 

Ce matin je dois vous avouer que j’ai eu un coup de déprime à la vue de la météo sur plusieurs jours, en début de semaine la neige était  annoncée, maintenant on parle de radoucissement pour Noël et je vois sur mon écran un soleil presque permanent qui finit par m’agacer.

 

Espérons toutefois pouvoir faire quelques pistes et ne pas comme l’an passé attendre le 16 janvier.

 

Comme le Père Noël n’est pas encore passé l’appel de cotisation  n’aura lieu que début 2017.

 

A attendant je vous souhaite à tous d’excellentes fêtes.

 

Bien amicalement.

 

Robert RIVES

 

Le 21 décembre 2016 jour le plus court de l’année.

 

 

 

Pyrénées : la modernisation des stations de ski estimée à 500 millions d'euros

                       

La modernisation des stations pyrénéennes pour 2020 devrait coûter 500 millions €

 

L'Association nationale des maires des stations de montagne s'est réunie hier à Toulouse pour débattre des enjeux économiques des stations et de la protection du massif pyrénéen.

Hier, une trentaine de maires de stations ont chiffré la modernisation des infrastructures pyrénéennes à 500 millions d'euros. «Ce montant, valable pour la période 2015-2020 est nécessaire pour que les stations survivent au manque de neige récalcitrant», éclaire Jean-Henri Mir, maire de Saint-Lary-Soulan (Hautes-Pyrénées) et président de la Confédération pyrénéenne du tourisme. «Si ce budget est débloqué, il concernera principalement les remontées mécaniques, les canons à neige et l'entretien des pistes».

Multiplier les canons à neige

L'ex-région Midi-Pyrénées représente 10 % du chiffre national du tourisme d'hiver, ainsi que 10 000 emplois. Charles-Ange Ginesy, président de l'Association nationale des maires des stations de montagne (ANMSM), a sillonné ce week-end le massif Pyrénéen pour se rendre compte de ces forces, mais aussi des faiblesses du domaine. «Je n'imaginais pas qu'il n'y avait pas de neige dans les Pyrénées. Ce massif a différentes facettes mais mon fer de lance reste la neige : il faut multiplier les canons», certifie M. Ginesy.

«En outre, le développement durable et le passage au numérique sont incontournables». L'avenir passe d'abord par l'emploi de véhicules collectifs et électriques dans les stations, la conservation des espaces agricoles, les économies d'énergie et l'intégration des remontées mécaniques dans le respect de la nature. D'ailleurs, certaines stations montrent déjà l'exemple. À Saint-Lary, un téléphérique remplace désormais les dix bus qui amenaient les skieurs du village à la station, diminuant ainsi l'impact carbone. «Nous avons aussi beaucoup travaillé sur l'isolation thermique des bâtiments, tout comme la majorité des stations pyrénéennes», assure Jean-Henri Mir.

L'avenir dans les e-stations

En outre, tourner les stations vers le futur passe par le numérique et les Smartstations. Aujourd'hui, toutes les données, des forfaits skieurs aux capteurs météo en passant par le comptage des véhicules, sont recensées manuellement. «Il est urgent de créer des algorithmes pour stocker et analyser toutes ces données», certifie Charles-Ange Ginesy. «Ainsi, les stations pyrénéennes pourront investir et accueillir les touristes intelligemment, vendre des forfaits sur le net ou organiser plus d'animations sur les pistes». La réalisation de tous ces changements est désormais entre les mains de la région, qui devrait annoncer son plan d'action en mai prochain.


«Rénover d'abord les remontées mécaniques»

Ski Pyrénées - Jean-Henri Mir, Président de la Confédération pyrénéenne du tourisme et maire de Saint-Lary-Soulan (Hautes-Pyrénées)

 

 

Jean-Henri Mir

 

En quoi est-il urgent de moderniser et de dynamiser les stations du massif Pyrénéen ?

Tout d'abord, dans beaucoup de stations, les remontées mécaniques sont vétustes et trop peu nombreuses. Non seulement c'est un problème pour le confort des clients mais aussi pour le rendement. L'installation de télésièges débrayables six ou huit places est la solution. De plus, les 35 stations pyrénéennes ne pourraient pas tourner sans enneigeurs artificiels et on les trouve en nombre insuffisant sur nos pistes. Et pour que l'utilisation de ces canons soit optimale, un reprofilage des pistes est aussi nécessaire : avec une piste bien formée, 15 à 20 cm de neige artificielle suffisent pour avoir une surface skiable. Enfin, il est urgent de diversifier les activités de nos stations (thermalisme, VTT, accrobranche…), et de s'attaquer au problème de l'hébergement pour que les stations tournent 365 jours par an.

À quel coût estimez-vous ces changements ?

Pour effectuer tous ces travaux avant 2020, 500 millions d'euros sont nécessaires : 70 % consacrés à l'amélioration des remontées mécaniques, 13 % pour la neige de culture, 10 % pour le reprofilage des pistes et les 7 % consacrés à tout ce qui ne concerne pas le domaine skiable à proprement parler.

Quels problèmes posent les infrastructures actuelles en matière d'hébergement ?

Aujourd'hui, il y a beaucoup trop de lits froids qu'il faut réchauffer. Il faut insuffler un coup de jeune à la petite hôtellerie. En outre, les bâtiments ne respectent plus les normes de sécurité et d'accessibilité nécessaires à l'accueil des groupes d'enfants. C'est pourquoi dans certaines stations, on voit le nombre de classes de découverte et de classes de neige divisé par deux. D'autre part, je pense qu'il faut que les Pyrénées s'inspirent des Alpes qui possèdent de grands hôtels. Où logent les Japonais qui viennent assister au Tour de France dans notre massif ? Le charme des petites stations familiales pyrénéennes est à préserver, mais cela n'empêche pas de diversifier notre offre avec des hôtels plus haut de gamme pour élargir notre clientèle.

Quel modèle économique souhaitez-vous pour votre station Saint-Lary et pour les autres ?

Avant toute rentabilité économique, je défends la rentabilité sociale. C'est-à-dire un système qui permet aux habitants de vivre toute l'année, et pas qu'en hiver. La neige reste la locomotive qui avance avec les moniteurs de ski, les dameurs, les pisteurs… Mais cette activité d'hiver doit générer une activité d'été. À Saint-Lary, sur dix dameurs, huit sont de jeunes agriculteurs. Ainsi, la station ne dort jamais et reste dynamique et attractive pendant les quatre saisons.

 



21/12/2016
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi